Intro

Bienvenue à mon 2e page des méditations quotidiennes, mais celle-ci dans ma deuxième langue, suite aux suggestions de mes amis. Je partage mes pensées ici, souvent inspirés par la citation qui début chacune. Ce sont mes expériences, mon espoir, mes rêves, et mes faiblesses qui font partie de mon voyage de surmonter ma dépendance sexuelle.

Si vous êtes bilingue, ou simplement intéressé, allez voir mon autre page, Lean on Me.

lundi 23 novembre 2015

23 novembre

«Je pense fermement que la prise de conscience d'une situation réelle est le premier pas vers la libération. »
Albert Memmi
Tous récemment j’ai eu une prise de conscience à propos de la dépendance sexuelle. Je sais bien que les professionnels discutent si elle est vraiment une dépendance, mais vraiment je m’en fiche, et voici pourquoi.
Dans mes réunions, j’ai dû remarquer la sagesse qui viens des partages que j‘attends. Ces personnes, moi inclus, ont la capacité de se réfléchir profondément et découvrir des réalisations important pour eux-mêmes. Mais, quand même, ils sont aussi pris par le pouvoir de quelque chose plus fort qu’eux, les comportements sexuels compulsifs et obsessifs, ceux qui enlèvent cette capacité de temps en temps. Ca fait une dépendance ou non? Pourquoi entrer dans le débat quand, dans mon cas, le programme des Douze Étapes m’a donné la possibilité du retour vers une vie plus dans le normale?
C’est en travaillant mon programme, de suivre des étapes, d’y aller aux rencontres, de prier, de méditer, que je me suis remis sur la bonne piste. Il faut aussi que je m’en occupe de mes besoins fondamentaux, de bien manger, dormir et faire de l’exercice. En plus, il faut passer du temps sain avec mes amis et ma famille, de jouer et avoir du plaisir, afin de vivre mieux le moment présent. Ceci fait mon affaire, et il me garde sur la voie de la recouvrance.
Affirmation
Peu importe les opinions des autres, mon cheminement restera entre mes mains, et je suis la seule qui est responsable pour faire le travail nécessaire de suivre mon programme.

lundi 16 novembre 2015

16 novembre

« Bientôt nous plongeons dans les froides ténèbres; adieu, vive clarté de nos étés trop courts! »
Charles Baudelaire
La transition de l’été en automne se correspond de la transition de l’euphorie de mes fantasmes de la période anti-climatique qui suit. Comme l’été est excitant, avec des vacances plein de bons moments ensoleillés, l’automne c’est le retour vers la vraie vie. Et mes moments de réalisation de mes fantasmes ont été d’un bref duré, suivi par une rechute ver la réalité. Mais surtout vers la douleur et la souffrance que j’ai essayé d’éviter au premier lieu.
Donc l’outil qui viens avec cette tendance de fuir dans ma dépendance c’est dès qu’il y a une tentation qui s’éveil, de laisser le film jouer dans ma tête jusqu’à la fin. Il faut s’habituer à voir plus loin que le petit moment d’extase au période plutôt déprimant qui suivra. Il faut commencer voir des conséquences de mes actes, la possibilité d’être découvert, de perdre des relations, mon emploi, de poigner une maladie, peu importe des choses qui pourrait empirer la situation.
Le fait que je suis de plus en plus connaissant des moments ou mes penses se diriger vers la voie moins voulu est un cadeau. C’est une opportunité d’arrêter et évaluera ce qui pourrait passer si je continuerai dans cette direction. Ça fait partie de mon programme d’écouter ces signales et d’agir en conséquences. C’est bien ici où ma volonté pourra commencer de changer mes habitudes.
Affirmation
L’écoute de soi, de ma petite voix intérieur, c’est un bon signe que je suis dans le changement de ma vie consacré à ma dépendance.