30 novembre

« Mieux vaut être haï pour ce que l'on est, qu'aimé pour ce que l'on n'est pas. » André Gide

Qui suis-je? Cette question m’a hanté au début de mon voyage dans mon rétablissement. Honnêtement, je ne trouvais pas de réponse satisfaisant. J’ai découvert que j’ai eu besoin de plonger dans mon être pour recouvrir qui j’étais. Ceci a pris le courage de rentrer dans les eaux salés et embrouillés. Pas une expérience très tentant, comme vous pourriez imaginer. Heureusement, j’ai eu de l’aide dans cette démarche. J’ai eu mon groupe d’études des douze étapes, les douze étapes eux-mêmes, et le soutien de ma fraternité dans le programme. En particulier, le 1er et le 4e étape m’ont forcé de sonder mon intérieure pleinement. J’ai allumé une lumière sur des coins bien cachés dans la noircir. J’ai aussi pris le risque d’accepter mes succès, mes talents, mes accomplissements que j’ai pensé je ne méritais pas dû à mon côté négative. Ce travail m’a mise sur la piste vers l’authenticité. Je n’étais plus capable de soutenir ma double vie – une c’était bonne en masse. En acceptant mon être comme il était, j’ai gagné l’opportunité de commencer des changements. Chaque jour j’ai eu, en effet j’ai, le choix de déterminer qui je suis, et comment je veux me comporter de m’agir dans le monde. C’est grâce à mon Être Supérieur que je reçois ce cadeau. Je ne veux plus le gaspiller.

Affirmation

Je ne suis jamais trop perdu que je ne peux pas retrouver le bon chemin avec l’aide du programme, mes confrères et consœurs, et surtout Dieu.